Présentation de l' Atelier Patricia Joubert Mosaïque
"J’ai découvert la mosaïque en 1976 et ouvert l’atelier 160 bis, rue de Charenton 75012 Paris en 2002. Suite à un stage de six mois à l’ACCADEMIA DI BELLI ARTI à Ravenne (Italie) j’ai appris la technique de la copie exacte de la mosaïque byzantine et l’art des nuances des marbres, granits, smalti, ors et argents. Ces nouvelles connaissances m’ont permis de parfaire ma technique au niveau des couleurs, des différentes matières, que j’associe et mélange pour que l’œuvre prenne la lumière et vibre. Réalisation dans les lieux publics et privés, intérieurs et extérieurs.
Au travers des cours d’initiation à l’histoire de la mosaïque classique et contemporaine, je délivre des stages de réalisation d’œuvres de mosaïque, et perpétue ainsi la transmission d’un antique savoir-faire."
La coupe s’effectue en tranchant le marbre
sur un tranchet en fer forgé fiché
dans un billot de bois
et d’une marteline, l’outil du mosaïste.
L’atelier de Patricia Joubert se situe dans la rue de Charenton derrière le viaduc des arts près de la Place du Colonel Bourgoin. C’est dans ce quartier vivant et riche d’ateliers divers qu’elle exerce passionnément l’art de la mosaïque traditionnelle. Elle fait partie des membres fondateurs de l’association ACAMA où elle s’investit avec rigueur. Ces techniques de fabrications anciennes se marient naturellement tant à l’inspiration de dessins antiques et de lieux prestigieux qu’à la création très contemporaine. Patricia Joubert travaille la mosaïque dans ces deux axes et aime surprendre tout un chacun avec humilité.
La barre de marbre est tenue avec les doigts de la main gauche
sur le tranchet et la main droite tient la marteline,
la laisse tomber d’un coup sec et précis sur la barre de marbre
qui se coupe en morceaux appelés tesselles.
Dans cet atelier accueillant elle reçoit avec plaisir les visites de gens motivés par l’admiration et la curiosité. Pour Patricia Joubert, c’est un plaisir de faire partager chaleureusement sa passion pour ce métier qui nécessite de fortes qualités de persévérance.
Le dessin est posé sur une table
recouvert d’un rhodoïd
de fine épaisseur pour le protéger,
puis on pose le filet de laine de verre.
L’ensemble est maintenu avec du scotch pour éviter qu’il bouge.
Chaque tesselle est enduite de colle
et posée sur le filet de laine de verre en suivant le dessin.
On découvre, au travers des diverses réalisations exposées dans cet atelier, que la conjugaison de l’«antérieur» au «futur» est une source pleine d’enseignement pour tous.
Un élément du motif central d’une mosaïque au sol dans une entrée d’immeuble,
tout en marbre d’une superficie de 24 m².
Ici chaque chantier est un défit à relever avec une attention et une passion motivée par la volonté de toucher la perfection.
Enfilade de mosaïques réalisées dans le hall d'entrée d'un immeuble.